L’accouchement physiologique
Selon l’OMS, l’accouchement est considéré physiologique lorsqu’il a lieu à terme, c’est-à-dire entre 37 et 42 SA, que le déclenchement et la naissance sont spontanés, et que le bébé se présente en position céphalique ; à contrario de l’accouchement médicalisé, qui implique un certain nombre d’actes médicaux qui doivent être réalisés par du personnel médical.
Les différentes phases de l’accouchement physiologique
Différentes phases se succèdent naturellement grâce à la physiologie du corps humain pour mener à l’accouchement :
– Le pré-travail
Les contractions débutent, le col se modifie peu.
– La phase de latence
Le col commence à se modifier sous l’effet des contractions qui deviennent plus intenses et plus régulières.
– La phase active
Les contractions continuent d’augmenter en intensité, le col se dilate plus rapidement et dépasse les 4 centimètres de dilatation.
– La phase d’engagement
Le col est à dilatation complète, le bébé s’engage dans le bassin.
– La phase d’expulsion
C’est le moment de la poussée à proprement parler où le réflexe de poussée est naturel et aide bébé à sortir.
– La phase de délivrance
Après l’expulsion, des contractions moins douloureuses que précédemment apparaissent pour permettre le décollement du placenta et son expulsion.
Le rôle des hormones
L’accouchement physiologique est régi au niveau hormonal. Son bon déroulement est favorisé par la sécrétion de la prostaglandine, qui permet le ramollissement du col. Puis la sécrétion d’ocytocines et d’endorphines permet la dilatation du col, le relâchement de la maman et la descente du bébé. L’ocytocine est à l’origine des contractions tandis que les endorphines diminuent la douleur et favorisent la détente entre les contractions. Lorsque vient le moment d’expulser le bébé, une montée d’adrénaline permet de trouver la force de pousser sans intervention extérieure. Le bébé quant à lui sécrète la noradrénaline nécessaire à l’adaptation de son organisme dans ce nouvel environnement aérien.
L’aide médicalisée
L’accouchement physiologique se base sur le rythme naturel et propre à chacune du processus d’accouchement. Le déclenchement et le travail sont donc spontanés. Il est non médicalisé (aucun acte médical n’est réalisé pour accélérer l’accouchement ou soulager la douleur). Cependant pas d’inquiétude, si en cours de route vous ressentez le besoin d’une aide médicalisée, rien ne vous empêchera d’en faire la demande si la structure dans laquelle vous accouchez le permet. Il est possible aussi que les conditions le nécessitent s’il y a un danger ou une contre indication pour la future mère ou pour le bébé.
Préparation et accompagnement
Afin d’être prête à vivre une naissance physiologique, la préparation est indispensable. Il existe plusieurs techniques de préparation à l’accouchement qui vous permettront de mieux appréhender votre accouchement.
Votre accompagnement avant l’accouchement mais aussi pendant se doit d’être solide afin de pouvoir gérer l’inconfort et franchir les différentes étapes. Il vous apportera un réel soutien psychologique tout au long de l’accouchement.
La personne qui vous accompagnera le jour J doit aussi être préparée et intégrée dans le projet, car sa place est primordiale et majeure. Elle sera votre pilier et votre meilleur soutien. Elle doit savoir comment vous soulager : les positions à mettre en place, les massages, etc.