Parce que la contraception n’est pas qu’une affaire de femmes, intéressons-nous aux méthodes qui existent.
Parce que la contraception n’est pas qu’une affaire de femmes, intéressons-nous aux méthodes qui existent côté contraception masculine.
La méthode de base : le préservatif
Tout le monde le connaît et pourtant il est souvent mal utilisé. Il s’agit de la base de la contraception masculine : le préservatif. Son efficacité théorique est de 98% et en pratique, elle est de 85%. Car les hommes ne l’emploient pas de la bonne façon.
Pour rappel, le préservatif est une gaine en latex ou en polyuréthane qui retient le sperme pendant l’acte sexuel. Il faut le mettre avant la pénétration et non pas avant le moment où l’homme a décidé d’éjaculer.
Autre point important, il faut le changer à chaque rapport. Hors de question d’utiliser le même deux fois de suite.
Une méthode simple et accessible
- Le préservatif est facilement trouvable et ne nécessite pas d’ordonnance.
- Il est la seule protection contre les IST (infections sexuellement transmissibles) avec le préservatif féminin.
- Il ne contient pas d’hormones de synthèse.
- Il permet une prise en main de la contraception par le couple et pas seulement la femme.
Le retrait : la méthode gratuite mais risquée
Autre méthode utilisée par certains couples : le retrait. La méthode consiste à ce que l’homme se retire de sa partenaire avant l’éjaculation. Son efficacité théorique est de 96% mais en pratique, elle est de 78%.
Cette méthode dépend en majorité du savoir-faire de l’homme. Il faut en effet qu’il parvienne à se retirer à temps.
Par ailleurs, le liquide pré-séminal peut contenir des spermatozoïdes.
Les avantages de cette méthode ? Elle est entièrement gratuite et sans hormones. Mais elle peut aussi causer une certaine frustration chez l’homme. C’est une méthode qu’il faut discuter en couple et cette technique reste risquée.
La contraception hormonale
Méthode réversible permettant selon un protocole validé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’agir sur la production de spermatozoïdes. On considère que l’homme est contracepté à partir du moment où la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 1 million/ml. Il n’y a pas d’effet sur les érections ou la quantité d’éjaculat.
La contraception thermique
Le slip chauffant
On en entend beaucoup parler ces derniers temps.
Le principe ? Méthode réversible qui en élevant la température testiculaire inhibe la spermatogenèse. Pour obtenir cette élévation, les testicules sont remontés dans les canaux inguinaux et maintenus en place grâce à un sous-vêtement adapté à porter une quinzaine d’heure par jour. Il n’y a pas d’effet sur le désir sexuel, ni sur les érections.
Une méthode qui paraît finalement assez simple, mécanique, sans traitement hormonal, sans effets secondaires connus…
Andro-switch
Le principe est simple : c’est un anneau en silicone. Ce n’est pas l’anneau qui contracepte, mais il permet de maintenir les testicules au plus proche du corps, ce qui permet de freiner la spermatogenèse suffisamment pour mettre le garçon en état contracepté.
Comment ça fonctionne exactement ?
Il y a 2 choses à savoir concernant l’anneau masculin :
- Depuis 40 ans, un protocole médical existe et a été testé : si les testicules sont exposés à la chaleur du corps 15 heures par jour, la production de spermatozoïdes n’est plus assez importante, le garçon n’est plus fécondant. Il y a donc une relation entre la production de la spermatogenèse et la chaleur.
- Pour que les testicules soient “chauffés” à la bonne température, il faut donc qu’ils soient rapprochés du corps. Pour cela, il existait déjà des outils textiles : le slip chauffant, le jockstrap, qui datent des années 80. L’andro-switch vient compléter cette offre
La vasectomie
La vasectomie est une méthode définitive de contraception. C’est une opération chirurgicale qui consiste à ligaturer les deux canaux déférents. Ainsi, les spermatozoïdes ne peuvent plus se mélanger au liquide spermatique.